L'indicible en littérature

Publié le 13 Décembre 2012

On reconnait aux mots leur pouvoir libérateur parce qu'ils permettent de nous approprier une réalité en la nommant, ce qui fait disparaître la peur et soulage. Il faut parler pour se libérer d'une peine qui nous écrase ou d'un choc émotionnel qu'on ne parvient pas à surmonter. Mais les mots sont-ils là pour tout exprimer?Le peuvent-ils, d'ailleurs? Doivent-ils le faire quand il s'agit d'un évènement historique particulièrement douloureux, aujourd'hui encore? C'est la question que pose Yannick Malgouzou de l'Université de Toulouse-Le Mirail, à travers l'horreur des camps de concentration nazis. Son étude se base sur l'interprétation de l'indicible que proposent deux auteurs, Maurice Blanchot et Georges Perec, à propos d'un même ouvrage: L'espèce humaine, de Robert Anteleme.

L'article est tiré de la revue en ligne Interférences littéraires.

Rédigé par Noémie Francois-haugrin

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